Le morceau en question semble prendre une place différentes en fonction des régions . Côtes, côtelettes, hauts de côte, poitrine, morceau de viande pris sous l’épaule d’agneau et comprenant une partie de la poitrine ....
Mais ce qui nous intéresse ce n’est pas l’identification du morceau, mais l’origine de cette charmante expression
Car, comme tout le monde ne le sait pas, l’épigramme est un court poème, parfois satirique, parfois violent, parfois simplement un bon mot, un petit poème se terminant par un mot piquant.
Une épigramme parmi les plus célèbres, écrite par Voltaire au sujet de l’un de ses amis :
« L’autre jour au fond d’un vallon,
Un serpent piqua Jean Fréron,
Que pensez vous qu’il arriva?
Ce fut le serpent qui creva! »
Les épigrammes régalaient donc les intellectuels fréquentant les salons
Mais revenons à nos assiettes…
L’action se situe au 18ème siècle, une jeune femme (aristocrate selon certain, d’autres sources précise « Marquise ») entendit certaines de ses connaissances, fréquentant les salons littéraires, affirmer s’être régalé d’épigrammes lors d’une précédente soirée! (ils parlaient de poésie).
Ne voulant pas paraitre plus sotte qu’elle n’était, elle exigea de son cuisinier Michelet qu’il lui prépare des «épigrammes», ce qu’il fit! Sans savoir ce que cela pouvait être, et avec ce qu’il avait sous la main: de l’agneau! Les épigrammes d’agneau à la Michelet étaient nées ....................